Feedback... c'est cadeau !

J'ai vécu les feedbacks de manière très différentes lors de mes différentes vies professionnelles. Quand je dirigeais des marques de chaussures ou de vêtements, je n'en tenais pas du tout compte. Libre à mes clients et à mes boss de penser ce qu'ils voulaient, je traçais ma route sans me soucier de leur avis. J'avais forcément raison, particulièrement lorsque j'avais tort !

Dans mon métier de coach et de chef d'entreprise, j'ai installé systématiquement la culture du feedback, dans tous mes rapports avec les personnes que j'accompagnais, comme avec les membres de notre équipe. Pour comprendre ce qu'ils attendaient de moi et exprimer ce que je ressentais en les écoutant. Dans certains cas, leurs retours, comme les miens n'étaient pas toujours agréables à entendre, mais ils permettaient une remise en question souvent salutaire. Qui débouchait régulièrement sur une mise en mouvement ou un changement de posture.

Dans mon activité de romancier, je cherche en permanence à obtenir du feedback. De mes proches, de ma coach, d'autres auteurs (euh... en fait surtout des autrices !), de ma plateforme d'autoédition, de bloggeurs et évidemment de mes lecteurs. Ce sont eux qui me poussent à retravailler mes manuscrits, à éviter ma tendance naturelle aux digressions, à enrichir mes intrigues, à creuser la psychologie de mes personnages. Ces apports me sont précieux, comme ils doivent l'être pour tous ceux qui cherchent à avancer. Dans leur métier, dans leurs projets, dans leur vie. Trois romans de sortis – déjà –, et le besoin donc que vous me donniez votre feedback. Car pour moi, un feedback, c'est cadeau !