Posteur... ou imposteur ?
- MARC SAUNDER

- 22 nov.
- 1 min de lecture
Quand une lectrice de « La Petite Musique dans ma tête... » m'a dit que j'étais un « nain posteur (sic) », j'ai souri en lui répondant – sans trop de condescendance – que j'assumais tout à fait d'être un IMPOSTEUR et qu'il ne fallait pas se moquer des « gens de petite taille », histoire d'utiliser un vocabulaire politiquement correct ! Mais elle a insisté. Non, non, un « nain posteur ». Quelqu'un qui n'arrête pas de poster sur LinkedIn ou Instagram avec peu de vues, de likes ou de republications.
Et elle m'a donné en exemple le personnage d'Anne dans le nouveau roman – très bien documenté – publié par Adèle Breau « Influences ». Une femme ordinaire, qui du jour au lendemain se retrouve propulsée au firmament des influenceuses avec des millions de followers.
Cela ne me fait pas rêver. Mais, à dire vrai, lorsque je parle de mes romans sur les réseaux sociaux, mon syndrome d'imposture revient au galop. Qui suis-je pour m'inviter sans que l'on ne m'ait rien demandé à la table de ces auteurs et de ces autrices, dont je dévore les livres avec bonheur ?
Quelle importance, après tout ? Je continuerai donc à faire vivre mes personnages, en espérant que vous les aimerez autant que moi. Et tant pis – peut-être même tant mieux – si je ne deviens pas la nouvelle Sally Rooney !
Cela ne m'empêchera pas de « feel good ». Tiens, justement comme les romans que j'écris.







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